L’intelligence artificielle et la robotique fascinent l’humanité depuis des décennies, et Isaac Asimov, célèbre auteur de science-fiction, est l’un des premiers penseurs à avoir formulé un cadre éthique pour leur développement. Dès 1942, il introduit dans ses nouvelles trois lois de la robotique, des règles simples mais profondes destinées à réguler le comportement des robots intelligents envers les humains.

Aujourd’hui, alors que l’intelligence artificielle progresse à une vitesse fulgurante, ces lois sont plus pertinentes que jamais et sont considérées comme les premières tentatives de réglementation éthique de l’IA.

Dans son univers, Asimov imagine un monde où les robots sont omniprésents et interagissent avec les humains. Pour éviter tout danger, il propose trois lois fondamentales :

1️⃣ Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, permettre qu’un être humain soit exposé au danger.
2️⃣ Un robot doit obéir aux ordres donnés par un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi.
3️⃣ Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la première ou la deuxième loi.

📌 En résumé : Les robots doivent protéger les humains, leur obéir, et ne pas s’autodétruire… sauf si cela contredit les règles précédentes.

Les lois d’Asimov sont fascinantes, car elles posent un cadre à la fois logique et éthique pour l’interaction entre l’IA et l’humanité. Cependant, elles présentent aussi des limites et des dilemmes :

• Comment un robot peut-il interpréter ce qu’est un « danger » ?
• Peut-on toujours obéir aux ordres des humains si ces ordres sont injustes ou dangereux ?
• Si une IA doit protéger les humains, doit-elle empêcher certains de nuire aux autres ?

Ces questions sont devenues des réflexions majeures dans l’éthique moderne de l’intelligence artificielle.